De l'histoire du thé...

Avant d'être une mode girly-hype, le thé est une tradition ancestrale, dont l'origine reste entourée de mystère : en effet, les légendes s'accumulent, et le mythe reste entier.
Inde, Chine ou Japon, toujours est-il que le thé trouve son origine en Asie. Les arbustes qui fournissent donc les feuilles de thé sont, eux, visiblement originaire de Chine. Ce n'est pourtant qu'au VIIème siècle après J.-C. que la tradition devient plus populaire et que le thé finit par être considéré comme une boisson courante.

C'est encore deux siècles plus tard que le thé va prendre de réelles lettres de noblesses, devenant une boisson de plus en plus raffinée. Des cérémonies des thés sont organisées pour la consommation des empereur.

Autour de la consommation se développe une véritable philosophie qui tourne parfois à la religiosité, notamment au Japon où certains sont considérés comme des "grands maîtres" en la matière. De la préparation anodine du thé se révèlerai en effet une harmonie puissante et complexe, qui laisserait voir la beauté et le soin apportés au plus petit geste.

Les procédés de fabrication du thé sont eux aussi assez peu répandus, gardés secrets (du moins dans les détails) par les entreprises qui se font ainsi concurrence... Cependant on connait les grandes étapes :
- la cueillette est majoritairement effectuée à la main, par des femmes le plus souvent. Il arrive qu'elle soit mécanisée...
- le fletrissage permet à la feuille de thé de prendre l'eau, devenant ainsi plus "malléable"
- ainsi, les feuilles sont prêtes à être "roulées" pour leur donner leur forme finale
- l'une des dernières étapes est en fait aussi la plus importante, en un sens : il s'agit de l'oxydation, appelées aussi fermentation. Plus cette étape sera longue, plus les feuilles seront fermentées : c'est ainsi que l'on distingue les différents types de thés.
- la dernière étape est elle aussi nécessairement essentielle : il s'agit du "séchage" qui permet en fait d'arrêter le phénomène d'oxydation.

Le temps de fermentation détermine le "type de thé" qui sera alors produit : plus le thé est fermenté, plus il sera fort en théine et plus la couleur des feuilles sera "foncée". Ainsi les thés rouges sont les plus fermentés et les thés verts, eux, ne le sont pas du tout. Au milieu de cela on trouve les thés Oolong (aussi appelés Wulong ou "thés bleus") qui sont semi-fermentés. Les thés noirs, eux, suivent un procédés plus complexe qui met en scène deux périodes d'oxydation...